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Conjoncture mai 2011 La baisse de 0,9 % des prix agricoles en mai n’intègre pas encore le repli des bovins viande

Selon l’Insee, les céréales et les fruits et légumes expliquent la baisse en mai des prix agricoles à la production de 0,9 % par rapport à avril. Avec une hausse de 0,4 %, le retournement de la conjoncture du marché des bovins viande lié à la décapitalisation des animaux consécutifs à la sécheresse n’est pas encore perceptible.

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Le repli des céréales (-1,4 %) et des oléagineux (-0,5 %) se poursuit même si les prix restent élevés. « Malgré des sécheresses persistantes aux États-Unis et dans le Nord de l’Union européenne, les opérateurs de marché anticipent une hausse de l’offre. En effet, avec la fin de l’embargo sur les exportations russes et, plus généralement, une offre plus importante dans le bassin de la mer Noire, les quantités sur le marché international augmenteraient », analyse l’Insee.


(© Insee)
En données corrigées des variations saisonnières, le prix des animaux est quasi stable ce mois-ci (+0,7 %) tout en étant en hausse sensible depuis un an (+11,4 %).

En mai, il est encore trop tôt pour apprécier l’impact sur les prix des décapitalisations massives en bovins viande observées dans les abattoirs en réaction aux manques de fourrages.

Par ailleurs, même si les prix des animaux, toutes catégories confondues, sont sur un an en hausse, ils demeurent très faibles en ne répercutant pas la progression des prix des aliments (+27 % sur un an) qui touche indifféremment toutes les filières. Seul le secteur de la volaille répercute l’augmentation du prix des céréales.

Le prix des consommations intermédiaires diminue faiblement en mai sous l’impact de la baisse sensible du prix de l’énergie. Mais les prix demeurent élevés. Sur un an ils ont progressé respectivement de 16 % et de 22 %. Le prix des investissements est quasi stable.

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